Coexistence
Vous aimez cette série ?
- Tirages limités à 5 exemplaires, tout format et support confondu.
- Tirages signés, numérotés et certifiés par l’artiste.
Titre de la série : Coexistence.
Technique : photographie infrarouge numérique.
Année de réalisation : 2016 – …
Statut : série en cours.
Nombre de photographies : 39.
Notes de l’auteur :
Une cohabitation plus ou moins harmonieuse.
Dépendant des ressources naturelles pour notre survie, nous avons travaillé au fil des siècles à collaborer avec notre environnement pour mieux en tirer profit. Cette coexistence initiale se confronte, depuis le début du XXème siècle, à la société industrielle, dont le modèle d’urbanisme se base avant tout sur l’optimisation de l’espace et non sur le respect de notre environnement. De tels ensembles urbains repoussent la nature, la parquent, en font davantage un élément de décoration qu’un vrai partenaire de vie.
Pourtant, en y regardant de plus près, ce rapport de force s’inverse doucement. Sous une apparente résilience, la nature s’adapte sans cesse, imite, s’insinue où elle peut, reprend du terrain dès que nous relâchons la pression de notre présence. Elle s’invite sur les monuments et les friches abandonnées, témoins de notre histoire et de notre activité passée. La prise de conscience de nos abus, bien que tardive, a permis le développement d’espaces naturels protégés, de modes d’agriculture raisonnés, d’habitats éco-responsables ou encore de jardins remarquables, dans une volonté de remettre la nature au centre de notre mode de vie.
A travers cette série, je témoigne des multiples modes de cohabitation, plus ou moins harmonieux, entre l’homme et la nature. Pour y parvenir, j’ai opté pour la technique de photographie en infrarouge. Cette technique, employée par les services de cartographie des espaces naturels, vient capter un rayonnement invisible à l’œil nu mais ayant un impact bien réel sur tout élément organique : les feuilles des arbres, les plantes… Il en résulte une coloration rouge des végétaux, dont la teinte varie suivant la concentration en chlorophylle. Cette uniformisation chromatique rend la présence végétale plus visible et ses modes de propagation plus lisibles. Les points de vue adoptés sont eux aussi variés, allant du détail au panorama, pour pousser la réflexion du spectateur au-delà de son cadre de vie.